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Great Teacher bOur

Aujourd'hui, lors de mon stage IUFM au sein de l'ensemble scolaire Sainte Marie de Sarrebourg, j'ai eu l'occasion de donner mon premier sujet d'arts plastiques à des élèves. Des gentils 3ème.
J'ai concocté ça la veille en cours de scénographie puis tapé et finiolé de minuit à 1h le jour même sur un vieux pc portable (d'où le darktrhone et l'espace en trop après une apostrophe) et imprimé le tout à 6h30 du matin, alors que ma journée commençait à 8h...


Concernant les pochettes, je leur ai fait passer celles de Led Zeppelin 3, IAM - Le micro d'argent, Sergent Pepper's des Beatles, Manowar - Hail to England, Metallica - And Justice for all et enfin Powerslave de Iron Maiden.
J'ai host ces images sur mon FTP -> http://everdying666.free.fr//Pochettes/

Apparemment ça leur a plu même si le fait d'avoir d'un coup énormément de liberté au niveau formel mais aussi du côté du choix des techniques semble les avoir un peu déconcerté, eux qui ont l'habitude d'être télécommandés "tu fais ça, ça et ça comme ça avec de la gouache de cette couleur".
Ils me rendent ça jeudi prochain et je les note ! *rire sadique*

Barcelone



Hier soir, Barcelone - Lyon à la télé. Je suis fan du barça depuis tout petit, fasciné par le jeu de cette équipe qui ne ressemble à aucune autre. Le maître à jouer de l'époque s'appelait Rivaldo, puis il y a eu Ronaldinho, les débuts de Messi qui à même pas 18 ans enflammait déjà mes yeux à chaque fois qu'il touchait le ballon et la victoire en Champion's League en 2006. Depuis le club catalan a tâtonné mais hier j'ai été très heureux de constater que son jeu est redevenu digne de lui même. Barcelone serein, plein de sang froid, au sommet de sa maestria était hors de portée pour un Lyon nerveux, frustré, maladroit, étouffé par le talent et l'esprit des blaugrana et qui aura commis fautes sur fautes, en vain. Pour arrêter Henry, Eto'o Messi, Iniesta et Xavi il fallait leur briser les jambes. Comme le fit ce joueur de Bilbao qui à l'époque mutila Maradona... Et puis il y a eu ce but de Messi. En un mot? Monstrueux. A la place de Grosso, soit disant champion du monde et de ses coéquipiers j'arrêterais le football, tellement je serais écoeuré. "Més que un club", "Bien plus qu'un club" est la devise du barça, hier soir c'était bien plus que du football tant Barcelone et Messi ont sublimé leur jeu lui donnant une élégance qui dépasse le cadre du sport.

Comment ne pas être dégouté par un talent pareil ? C'est un peu comme quand je regarde un tableau de Klimt ou de Schielle, à l'admiration se mêle un léger pincement au coeur qui signifie "A quoi bon ? Ce type te fume tellement méchamment."

Week end à MetzZzzZzz

Metz. Une drôle de ville. Je suis étudiant à Metz depuis plus de 2 ans même si j'ai un appart au nord de la ville depuis la rentrée 2008 seulement. Il y a quelques mois je suis allé chez un copain à Nancy faire la fête. Ça faisait un moment qu'il m'avait promis de venir me voir à Metz lorsque n'y croyant plus je reçois un sms de Mick disant en gros «j'arrive». Lorsque Benjamin nous rejoint samedi, on commence par se promener pépère au centre ville. Beaucoup de monde dans les rues, les bus klaxonnant à tout va ont du mal à tracer un sillon. Puis on va chez moi où les 2 étudiants en histoire geo passent la soirée à tenter de repousser leurs limites à Geo Challenge un jeu sur Facebook. Ils terminent sur un gros score (à mon avis, 1h sur ce jeu et on en apprend davantage qu'en 1 année de fac de géo ;) qui leur permet de dépasser un camarade de fac et les met de bonne humeur. Oui, il en faut peu pour être heureux parfois.


Direction le centre ville de Metz à nouveau. Les rues sont vides comme si un couvre feu avait été décrété. C'est très bizarre... On marche un bon moment avant de tomber sur des jeunes de notre âge, très gentils. Eux aussi connaissent vaguement Metz et nous disent qu'ils se rendent à un endroit appelé le Bar Latino et nous conseillent de leur emboiter le pas. La 1ère impression est plutôt bonne, c'est très grand, apparemment une ancienne usine. L'entrée est gratuite, il ya beaucoup de monde. On se pose à une table puis vu qu'on commence à avoir soif, Mick et Ben se dirigent vers le bar et se ramènent avec 3 bières qu'ils ont payé 16 euros. On se regarde dubitatifs. Ça fait plus de 5 euros la canette de 33cl ! Une bière à ce prix là c'est un crime contre l'humanité... on s'empare derechef d'un menu et on réalise que les 2 gouttes de sirop coutent 1 euro 50... encore plus incroyable, il y a 1 euro de majoration sur toutes les boissons le vendredi, le samedi et les jours fériés ! Pour te bourrer la gueule à Metz faut te séparer d'un rein quoi. Autant dire qu'on savoure chaque gorgée! Une fois certains d'avoir avalé jusqu'à la dernière goutte du précieux liquide on se barre avec les verres et les canettes tant qu'à faire ! Un coup d'œil à gauche, un coup d'œil à droite, on met tout ça dans nos poches et nous voilà dehors.

On met le cap sur une boîte de nuit qui s'appelle le Tiffany, d'après ce qu'on en a lu sur le net c'est pas trop mal, entrée à 6 euros. On arrive au guichet où la dame nous dit que c'est 12 euros. Évidemment on fait demi tour tout de suite... Plus loin ce qu'on prenait pour un club échangiste à cause de sa façade rose et du fait que l'on ne puisse voir à l'intérieur que par une petite ouverture d'une dizaine de cm au dessus de la porte, se révèle être une discothèque. Son nom le day off. Entrée 10 euros. Payer si cher alors qu'on est même pas sûr de s'y amuser, nan merci. On zappe de plus en plus dégoutés.

Mick, Ben et moi retournons alors au Bar Latino esquisser quelques pas de danses sur la piste. Les gens étaient super sérieux. C'était assez dingue. On était les seuls à déconner un peu avec nos chorés débiles et nos délires habituels. Des gros relous-rebeu alcoolisés ennuient les filles «hé mademoiselle fais moi un bisou». Vite lassés on se dit qu'avant de rentrer chez moi, on pourrait peut être jeter un œil dans 2 boîtes gay un peu plus loin, l'Endroit et l'Appart, histoire de voir à quoi ça ressemble. L'entrée y est gratuite. On s'amuse à jouer les pédés même si Mick n'est pas très doué à ce petit jeu là puisqu'il balance à des gens à qui on glanait quelques renseignements «On pourrait passer pour des gros gays si on rentre là dedans !». Bien vu. L'Endroit est pas mal foutu. C'est propre, bien structuré, la musique pas mal, la barmaid une bombe (?)! Tout le contraire de son pendant, l'Appart, sale et sinistre. En fait le plus glauque c'était la demi douzaine de petits minets ultralookés de 13-14 ans environ qui attendaient devant la boîte interdite aux mineurs. D'abord on savait pas trop pourquoi puis on a eu notre petite idée là dessus >_<

Un peu avant le parking où j'ai garé ma voiture, 2 jeunes filles qui visiblement nous ont vu sortir d'une des 2 boites gay nous apostrophent. L'une d'elle enroule son bras autour du cou de Ben et nous balance un «Alors les homos on est de sortie ce soir ?». Fétide parfum d'homophobie. Elles s'embrassent sur le bout des lèvres pensant se foutre de nos gueules, et disparaissent en gloussant. Charmant.

Un week end particulier donc, Metz est tellement différent de Nancy ou de Strasbourg. 2 villes qui bougent la nuit, où il y a toujours des gens pour s'amuser. A Metz, vieille cité ménopausée , l'étudiant messin se fait chier alors il fait un blog :)

Je suis d'ailleurs tombé sur cet article http://poupoupidou-metz.overblog.com/archive-12-2006.html que je me permet de citer «Metz a obtenu 5 @robases parmi les villes françaises qui développent internet . C'est sûr, à Metz : que faire d'autre à part être devant son écran ( d'ordi ou de télé ) [...] En attendant des jours meilleurs, toi le messin , tu n'as plus qu'à surfer sur internet pour t'évader de cette ville @ustère, @utoritaire, @nkylosée, @tone,@nesthèsiée !»

J'aime beaucoup Metz mais comme l'a dit Ben, c'est une ville ou il fait bon de passer du temps en couple, à flâner dans les rues, main dans la main, à faire les magazins... Mais quand on est seul, putain qu'est ce qu'on se fait chier.